Mina
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# Posté le: 29 Avr 2005 22:32
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Je vous livre juste un article du parisien mais il y a bcp à dire, ces derniers temps, les violences policières (de l'Etat, du gouvernement) contre les lycéen-nes sont stupéfiantes !!!
Paru le : 25/04/2005 dans Le Parisien
Mouvement lycéen
Pauline, Félix, Bruno... racontent leur garde à vue
LES LYCÉENS SONT en vacances. Certains sont passablement choqués : 167 d'entre eux ont vécu une garde à vue au commissariat après la prise d'assaut, mercredi soir, d'une annexe du ministère de l'Education nationale, boulevard Pasteur (XV e). Et, pour quelques-uns, cette épreuve a duré jusqu'à vendredi soir... Soit 48 heures. Ils racontent.
Coups.
« J'ai subi cinq interrogatoires la première nuit. On m'a permis d'aller voir un médecin. Avant de rentrer au commissariat du XIVe, les policiers m'ont emmenée dans un bureau, menottée à une chaise. Comme je ne voulais pas parler, j'ai reçu une dizaine de baffes. »
(Pauline, 18 ans, lycée Joliot-Curie, Nanterre).
Club de golf.
« Le deuxième jour, ça a dérapé. On nous a transférés au commissariat de la Goutte-d'Or (XVIIIe). Une policière nous a menacés avec un club de golf. J'étais tellement épuisé que je n'ai pas réagi »
(Olivier, 17 ans, lycée Jean Lurçat, XIIIe)
« Une policière faisait tournoyer son club de golf tout près de moi, faisant mine de frapper pendant que j'étais interrogé »
(Bruno, 15 ans).
Provocations.
« On était dix dans une cellule, dans le XVIIe. Les policiers nous réveillaient dès qu'on s'endormait, nous demandaient sans arrêt à quoi ressemblaient ceux qui avaient commis des dégradations, mais on n'a rien dit. Ils nous provoquaient, nous poussaient à la faute, on dirait qu'ils espéraient qu'on les insulte. »
(Grégoire, 16 ans, lycée Racine, VIIIe)
Humiliation.
« Deux fois, j'ai eu droit à la fouille à nu... Ce sont des policiers stagiaires qui apprenaient comment fouiller. Leur instructrice leur a dit de surtout bien prendre leur temps. C'était humiliant »
(Mayssa, 16 ans, lycée Auguste Renoir, Asnières).
Avocat.
« Par précaution, on avait inscrit le nom et le téléphone d'un avocat sur nos mains avant de se laisser arrêter. Les policiers du commissariat du XIIIe nous ont dit qu'ils ne pouvaient pas l'appeler si on ne connaissait pas son adresse. L'avocat d'office n'est arrivé que le lendemain. »
(Félix, 17 ans, lycée Balzac, XVIIe).
Plainte ?
Sollicitée hier soir, la préfecture de police indiquait que les mineurs pouvaient demander à leurs parents de porter plainte s'ils s'estimaient victimes de violences de la part d'agents.
Propos recueillis par Mathieu Deslandes
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